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L'huile de palme est plus utilisée dans les produits bio

L'huile de palme alimentaire excelle dans 2 fonctions bien précises.
D'abord les produits "crémeux" pour lesquels la rhéologie est fondamentale: pâtes à tartiner et margarines, fourrages, pains moelleux, beignets, viennoiseries, nappages, chocolats de couverture, barres céréalières, bouillons-cube, etc.
Ensuite les fritures et produits du four, qui subissent des cuissons de 210-260°C au contact de l'air: chips, biscuits & gâteaux, poêlés & fritures, etc.
Cette même palme, n'est pas adaptée en assaisonnement des salades, alors qu'olive, colza et autres huiles liquides à 20°C conviennent pour toute préparation à froid.

Comment adapter les grandes huiles produites en France, colza et tournesol, aux 2 applications palme?

- L'alimentation non-bio y est parvenue en ayant recours à l'hydrogénation et/ou l'inter-estérification des huiles liquides, et/ou en ajoutant des antioxydants puissants/artificiels (BHA, BHT, et gallates). Les résultats santé sont médiocres: formation d'acides gras trans, ajout d'antioxydants dangereux car cancérigènes ou mauvais pour le cholestérol et les allergies. On ne peut pas mettre une huile de tournesol ou colza en friture industrielle sans antioxydants, sans créer en parallèle des radicaux libres et autres composés polaires.

- L'alimentation bio interdit tous les procédés/additifs plus haut mentionnées, ce qui explique que les transformateurs bio utilisent majoritairement l'huile de palme bio.
La campagne actuelle anti-palme va-t-elle changer ce schéma? Le seul antioxydant efficace autorisée en bio, l'extrait de romarin, s'avère être nettement moins efficace que l'huile de palme avec ses antioxydants d'origine, et beaucoup moins efficace encore que les antioxydants de synthèse (BHA, BHT, et gallates) utilisés par l'industrie non-bio.